Messieurs dames, dans ce nouveau millénaire
il s’agit plus de diviser les cultures en pures, mais de les mixer.
Alors pourquoi mépriser le mariage métissé?

Mon frère n’est pas heureux, il est plutôt malheureux
et ça me rend rageux parce que je ne peux
pas l’aider ou au moins je ne sais quoi lui conseiller.
Ce n’est pas juste qu’il doive payer pour son origine.
On abuse sur lui pour un crime qu’il n’a même pas commis.
Il n’est pas un zombi pourquoi on le traite ainsi?
Il est un humain, un homme mature et saint,
un africain avec le rêve d’un meilleur lendemain.
Travailler bien, une femme à la main et des gosses dans ses bras,
c’est exactement ça que chaque homme veut avoir.
Il paraissait qu’il l’eut à moitié trouvé,
une française avait touché son cœur,
ils passaient des mois de bonheur, mais rapidement s’est montré le malheur.
La femme avait peur de l’avis de ses parents
pour qui c’était vraiment pas marrant de voir son amant pas blanc!

Ils font semblant d’être une famille modèle,
accueillant à la famille comme à l’hôtel
les amis Timal et Faudel.
Mais on se dit qu’il suffit de les avoir comme amis.
Il n’en faut pas dans la famille comme mari de sa fille!

Avant l’affrontement avec les parents elle est tombée en sainte
et sa crainte l’emmène à l’avortement, malgré la plainte
sur son comportement de la part de l’homme qui l’aimait à mort.
Alors ils ont rompu les liens d’intimité mais gardaient le contact et l’amitié
pour un certain temps qui était hardcore comme Ong Bak, en unanimité.
Banalités, solitude et relations légères s’agissaient sur l’agenda
jusqu’à ce qu’ils se soient réconciliés.
C’était il y a 5 ans et ce faisant leurs liens s’intensifiaient,
dorénavant les choses se compliquaient.
Il souffrait d’un manque de vrai travail.
Malgré les diplômes acquis, personne l’a pris pour un poste qui convenait.
A la mort de son père ses problèmes s’enchaînaient.
Etant l’aîné il fallait soutenir les nés après
mais les frais d’un petit boulot qui avaient suffi juste pour lui ne suffisaient plus.
C’était là qu’elle l’a soutenu sans qu’il l’ait explicitement voulu.
C’était un coup têtu qui montrait son amour.
Elle lui faisait la cour car pour elle c’était pas un problème.
Ses arrières se fondaient sur le fait d’être bancaire,
pourquoi pas soutenir celui qu’on aime?
Parce qu’on pourrait se faire abuser
et c’était ce que craignaient ses parents, mais voyant
les amants s’aimer autant finalement ils acceptent
et le couple envisage le mariage qui doit être large,
rassemblant deux grandes familles. Il faut que ça brille!
Normalement celui qui paye c’est le mari.
Mais comme on l'a appris l’argent se faisait rare,
donc il fallait faire des économies.
Le temps d’un an suffit pour qu’elle retombe en sainte,
et là c’est le reste de la famille qui affirme sa crainte.

Ils font semblant d’être une famille modèle,
accueillant à la famille comme à l’hôtel
les amis Timal et Faudel.
Mais on se dit qu’il suffit de les avoir comme amis.
Il n’en faut pas dans la famille comme mari de sa fille!

Putain, c’est dur, presque impossible de s’imaginer
comment c’est d’aimer une femme et d’être rejeté
par sa famille. Je le sais moi-même
même si c'était pour d’autres raisons.
Ici il est question du sale racisme et ça me rend grave triste.
Je comprendrais qu’on veuille protéger son enfant
de bêtises, ça serait humain, mais ici il s’agit
de conneries inhumains. Je pense qu’on doive protéger
son enfant dans l’enfance et même l’adolescence,
mais le plus mature qu’il devient il faut aussi
lui laisser la liberté de choisir son chemin et le soutenir
dans son choix, car enfin, c’est de soi-même
qu’il a reçu son éducation, sa vision de vivre.
Si on le met en doute on pourrait compliquer inutilement
sa route, donc son avancée. Et en même temps on met
en doute soi-même, sa propre vie.
Malheureusement on voit ici que le fait que la peau du futur beau-fils n’est pas pâle,
crée des soucis plus fort que la normale.
Dans la totale, déjà que sa vie n’est pas aussi facile que celle d’un Européen,
c’est pas assez, on le craint et barre son chemin
de peur qu’il puisse apporter le malheur.
Je comprends, c’est la peur qui règne
mais avec le temps qui de chaque pas saigne
de l’amour peut-être un jour réellement tout baigne.
Et que y a-t-il de plus merveilleux dans ce monde que l’amour?
Mais si le doute loge sous les combles chaque jour comme des rats,
il parait risqué de prendre le choix du mariage, comme ils ont finalement fait.
Mais qui sait, peut-être viendra un jour l’agent préposé à la lutte antiparasitaire
et avec lui l’ère du bonheur. En tout cas je le leur souhaite.
Même si je m’inquiète!